Le messager de l’Aiguillon

Vendredi deux mai, par un après-midi ensoleillé où la chaleur se faisait sentir, j’ai déposé le messager de la Cèze sur une branche de lierre enroulée autour d’un aulne. Au-dessus, les milans noirs planaient tranquillement dans un ciel clair.

Après avoir traversé les hautes herbes, j’ai rejoint le village de Rochegude qui m’a émerveillé par son charme. Un peu plus loin, je me suis offert une pause bien méritée à l’ombre, au cœur d’un chemin paisible où l’air semblait suspendu dans une quiétude profonde.

Reprenant ma route, je suis passé par un coin discret où reposent quatre tombes défraîchies, témoins d’un passé oublié. Ce lieu méditatif, baigné par les chants du loriot, du pinson, des guêpiers, des orites et des rossignols, offrait une sérénité parfaite pour la contemplation sur mon chemin du retour.

En revenant sur mes pas vers le hameau d’Aubarine, la douceur du chemin retrouvé m’a enveloppé d’une paisible lenteur. Les sensations étaient intenses, et je me sentais parfaitement en harmonie avec ce décor serein.

Bien que la balade ait été plus longue que prévu, elle m’a offert un moment hors du temps. L’improvisation d’une canne faite d’une tige de bambou a ajouté une touche d’aventure à cette après-midi idyllique. La vie, douce et en parfaite fusion avec la nature, m’a enveloppé de son charme unique.

« Ne force pas la nature, suis son cours. »



Prends un instant pour me partager ton ressenti : qu’as-tu pensé du messager et de ta découverte ? J’ai hâte de lire ton message !

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *